Deux vampires à Port Angeles [Jasper]

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Lia commençait à connaitre Forks par coeur. C'était une toute petite ville. Elle décida donc d'aller visiter les villes alentours. La première fut Port Angeles. Il y aviat déjà plus de magasins et plus de restaurants. Le mauvais temps de la région lui permettait de se promener même en leine journée sans problème. Lia avait emporté son parapluie au cas ou. Mais aujourd'hui, le temps était maussade mais pas de pluie en vue. Elle marchait dans les rues, mélangée aux humains qui ne faisait presque pas attention à elle. Seuls certains se retournaient sur son passage, surtout des hommes. Normal, elle était vampire. Au début cela l'énervait mais à force elle n'y prêtait plus attention.

Lia évitait les rues pas assez couvertes et passait plutôt par les ruelles. Lia était rentrer dans plusieurs magasins sans rien acheter. Juste pour le plaisir de flaner parmi les humains. Elle se sentait presque humaine. A par que certaines personnes la dévisageait et qu'elle devait faire attention à éviter les personnes qui saignaient.
Lia restait toujours sur ses gardes et sentait les odeurs autour d'elle, pour voir s'il n'y avait personne qu'elle connaissait ou un potentiel danger.

Il devait être 16h lorsqu'elle perçut une odeur de vampire. Dans la région, il y en avait beaucoup et elle en avait rencontré quelques uns. Mais cette odeur lui était inconnue.
Lia suivit l'odeur. Elle n'était pas du genre à empêcher les gens de ne pas être végétariens, ils font ce qu'ils veulent, mais tant qu'elle pouvait éviter un meurttre, elle intervenait.
Lorsqu'elle eut rejoint l'odeur, elle pensa à quelque chose. Il n'y avait pas d'odeur de sang. En tout cas, pas pour le moment. Lia aperçut alors le vampire à qui appartenait l'odeur. Il était blond, assez grand, pâle. Un vampire quoi. Mais ce qui la frappa, ce furent ses cicatrices. Comment quelqu'un pouviat survivre après autant de morsure?
Elle se rapprocha de lui lentement. Il éait de proil. Il devait certainement avoir répéré l'odeur de Lia mais ne l'aviat pas vu. Il se tourna et elle aperçut ses yeux. Lia poussa un soupir de soulagement.

Les yeux du vampire étaient dorés, pas rouges. Il était végétarien et ne tuerait donc pas d'humain. Lia se rapprocha et lorsqu'elle arriva à son niveau, elle lui tendit la main et dit :
-bonjour ! Je m'appelle Lia.

C'était direct mais, elle ne savait pas quoi dire d'autre. Il y avait plein d'humains autour d'elle, suceptibles de les entendre, alors pas question de prononcer le mot "vampire" ! Elle évita le regard du vampire, ne voulant pas voir tous ses souvenirs.

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Je ne quittais jamais Alice. Me séparer de mon âme sœur m’était trop pénible. Cependant, dans quelques jours, allait sonner un an de plus au jour où on s’est rencontrés. Je sais bien que cette chose ridiculement humaine n’est pas concevable dans mon esprit, et pourtant, chaque année, je trouve le moyen de lui acheter quelque chose. Bien entendu, elle savait toujours que ma décision était prise le jour où j’y allais grâce à son don. C’est pour ça que ce matin, elle ne m’avait que laissé le temps de lui dire au revoir avant de me dire qu’elle avait des « choses à régler ». Bien sûr, je ne me prenais pas dans son jeu, je la connaissais trop bien.

Chaque année le même problème se posait à moi : que lui prendre sans qu’elle le sache ? Dès fois le don de ma femme me mettait en colère et je dégageais des ondes négatives dans tout le magasin, ce qui risquait de faire fuir la moitié des personnes présentes. Ce qui ne m’aurait pas dérangé, vu la frustration que j’avais encore vis-à-vis de leur sang… Mais là n’est pas la question, ne nous éloignons pas de ma chère Alice. Bref. Le fait qu’elle sache à l’avance ce qu’elle allait avoir me perturbait. C’est pourquoi j’étais, aujourd’hui, dans un magasin qui recueillait tout ce qu’Alice aimait. Il y avait un peu de tout : des habits, des modèles réduits de voitures, des accessoires, bref, vraiment le bonheur…

Je m’apprêtais à donner, comme chaque année, une somme faramineuse et à laisser choisir le vendeur dont j’avais placé une confiance –ou plutôt j’avais réussit à l’intimider grâce à mon don- et le laisser envoyer le colis à la maison –et là j’avais une réelle confiance en Alice qui, si ça ne lui plaisait pas, viendrait le changer à sa guise- lorsqu’une odeur inconnue se profila à moi. Mes sens en éveil, c’était une odeur de vampire. Je me raidis aussitôt, le regard soudain sombre, cherchant discrètement d’où provenez cette odeur… Je pensais alors à l’un de nos amis étrangers mais non, l’odeur ne leur ressemblait pas, elle était nouvelle, étrangère. Soudain je la sentis, là, à ma gauche et je tournais lentement la tête vers elle. En croisant mon regard, elle poussa un soupir de soulagement. Soupir que moi-même je retiens. Ses yeux étaient d’un or soutenu, semblable aux nôtres, même s’il manquait la pointe de malice d’Alice…

Sans prévenir garde, le vampire inconnu se rapprocha de moi. Qu’elle idée avait-elle derrière la tête ? Elle me tendit sa main pâle et me regarda tout en se présentant. Qu’elle curieuse demoiselle… Allez aussi prudemment vers un vampire qu’elle ne connaissait pas. Certes, végétarien, mais qui ne signifie pas forcément gentil. Je n’étais pas gentil.
Toujours aussi raide, je regarda sa main puis poussa un fin soupire, murmurant doucement sans prendre sa main :

« Bonjour. Je suis Jasper Cullen. »

Jasper Cullen. Pas Hale. J’étais sûr que Cullen était plus approprié, étant donné que notre nom était connu par pas mal de vampires. Mêmes si les deux « jumeaux » fascinants étaient connus eux aussi.

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Le vampire devait la prendre pour un folle inconsciente et imprudente. Les vampires étaient méfiants envers les uns les autres, surtout les végétariens souvent incompris des non-végétariens.
Mais Lia allait vers les gens facilement. Elle savait qu'elle n'était pas forcément à l'abri. Elle prenait le risque. Qui ne tente rien n'a rien non ? Elle s'était ait beaucoup d'amis et se n'est pas en restant à s'ignorer ou à s'observer comme des chiens de faïence que les gens faisaient connaissance. De plus, il était d'autant plus dur de se aire des amis lorsqu'on est vampire. Il daut éviter d'être trop proche des humains, et un vampire peut touours vous tuer à tout moment. Pour Lia, il y aviat toujours une personne potentiellement intéréssante à connaître avec chacun des vampires. Tant qu'il n'est pas Volturi. Si la personne ne l'aimait pas, tant pis, elle aura au moins essayé.

Elle avait un peu hésité avec ce vampire. Ses cicatrices le rendaient inquiétant et effrayant. Elle aurait pu voir tous ses souvenirs et juger s'il était dangereux ou pas, mais Lia n'aimai pas ça, elle avait l'impression de violer l'intimité des gens. De toute façon, le vampire éviterait de faire des vagues dans un lieu public !
Il ne prit pas la main que Lia lui tendit. Pour la politesse, on repassera ! Il prit quand même la peine de murmurer :
-Bonjour. Je suis Jasper Cullen.

Il soupira. Si Lia le dérangeait, il suffit de le dire. Elle aviat l'impression que chaque mot qu'il disait étiat un effort insurmotable pour lui. Cullen ? Il ferait donc parti de cette famille qui a tenu tête aux Volturi ! Lia pensait que les Cullen restaient sur leur porpriété, Forks et n'allaient que très rarement dans les autres villes. C'est la cas de la plupart des vampires. Soit ils ne bougent pas et restent das leur ville, soit il voyage un peu partout dans le mondde, comme Lia.

-je suis enchantée de rencontrer un membre de la famille Cullen dont tout le monde dit tant de bien.

Le langage était un tout petit peu soutenu, mais les moeurs ont la vie dure. Lia avait vécu assez longtemps en Angleterre pour avoir un anglais impeccable. Mias il restait toujous une trace d'accent italien, révélant son origine. Elle espérait que contrairement à la plupart des gens, il ne la prendrait pas pour une Volturi, ses ennemis jurés. La majorité des vampires associait italien et volturi. Le fait que les vampires prennent Lia pour une Volturi était assez ironique. La haine qu'elle éprouvait envers eux était grande, et lorsqu'on la connaissait un peu, on comprenait son erreur de l'avoir confondue avec une Volturi.

Le ton neutre et le peu d'enthousiasme de son interlocuteur n'avait pas arrêté Lia ni diminuer son humeur sereine.

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Une vague d’hésitation mêlée à de la peur me traversa lentement… Pourquoi ce vampire, qui n’avait pas hésité à se présenter, avait quand même peur de ma présence ? En suivant plus rapidement le regard de cette demoiselle, je me rendis compte que ce qu’elle regardait n’était que mes cicatrices. Avec un froncement de sourcil à peine perceptible, je refoulais mes doutes. Elle ne pouvait pas être très méchante si elle avait simplement peur de mes cicatrices. Apaisant alors l’atmosphère, le rendant plus calme pour toutes les personnes autour de nous, cette vampire y compris, je fini par me détendre sans pour autant perdre mon visage neutre. Puis, enfin, elle paru se détendre et me répondit. Cette… Lia semblait quand même être perturbé. Je me rendis compte alors que j’étais vraiment effrayant, ce qui déclencha un rire intérieur.

En hochant lentement la tête, je la regardais silencieusement. Dont tout le monde dit tant de bien… Bien sûr, il fallait savoir ce qu’était ce tout le monde. Pourtant, quelque chose dans la sympathie de la jeune fille me glaça automatiquement. Son accent. Elle était italienne, cela s’entendait parfaitement pour un vampire. Finalement, jouant la carte de la sûreté, je répondais avec un air ailleurs qu’on me connaissait bien :

« Mh… Tant de bien… C’est une question de point de vue. On nous prend pour des bêtes de foires que pour une famille… salvatrice, dirons-nous. »

Apparemment, mon manque de réactivité ne rendait pas moins joyeuse cette demoiselle. Pourquoi pas ? A moins qu’elle jouait un jeu, qu’elle avait un pouvoir qui rendait une illusion… Non. Je ne flairais rien et j’avais une totale confiance en mes sens. D’accord, j’évitais à présent d’être pessimiste et voir n’importe où que ça n’allait pas… Mais tout de même, cet accent italien me dérangeait. Amortissant mes doutes par une question, je murmurais en tendant une enveloppe au commerçant :

« Vous êtes une nomade ? Il me semble… A votre accent, que vous êtes italienne, n’est ce pas ? »

Je penchais alors ma tête de côté en attendant sa réponse. Elle m’intriguait vraiment, et paraissait vouloir plus se lier d’amitié qu’autre chose… Ce qui était réellement étrange chez les vampires de nos jours et pourtant… Elle était végétarienne… Elle pouvait être réellement intéressante pour Carlisle… Avait-elle déjà rendue une petite visite à la maison des Cullen ?

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Lia avait d'abord été impressionée par les cicatrices visibles du vampire, mais elle s'était vite reprise. Le vampire, même après s'être présenté, n'en restait pas moins neutre, froid et distant. Il avait l'air vague, ailleurs. Comme s'il était là sans l'être. Mais cela ne changea en rien la bonne humeur de Lia. Elle était habituée aux acceuils plutôt froids et sceptique. Et l'atmosphère sembla se détendre tout d'un coup sans que Lia y comprenne quelque chose. D'une voix lente et posée, le vampire prit la parole :

-Mh… Tant de bien… C’est une question de point de vue. On nous prend pour des bêtes de foires que pour une famille… salvatrice, dirons-nous.

C'est vrai. Depuis qu'ils avaient tenu tête aux Volturi, ils étaient devenus les nouvelles "stars" du monde vampirique. Un peu comme les stars du moment dans les magazines people. Cela ne devait pas être facile tous les jours. Mais Lia les voyait plutôt comme ... un modèle. En effet, non seulement ils étaient végétariens, mais ils avaient assez de courage pour affronter les Volturi. Ce que Lia n'oserait pas,du moins pour le moment. Elle n'était pas suicidaire.
Quelque chose d'à peine perceptible avait changé dans l'attitude de son interlocuteur. Un peu plus de méfiance. A quoi était-elle due ? Lia n'avait pourtant rien fait qui puisse être considéré comme une menace. Le vampire tendit une enveloppe au commerçant, mais Lia ne s'en rendit à peine compte. Ce fut la voix du vampire qui la sortit de ses pensées. Une voix à peine audible, calme et neutre ainsi que quelque peu hésitante :

-Vous êtes une nomade ? Il me semble… A votre accent, que vous êtes italienne, n’est ce pas ?

C'était donc de là que venait la méfiance que Lia avait perçue ! Les Volturi inspiraient une telle peur que tout ce qui s'apparentait de près ou de loin aux Voluri était considéré avec méfiance. Les vampires associaent pratiquement tout le temps italien et Volturi. Ce qui était assez ironique dans le cas de Lia, puisque les Voluri étaient ses pires ennemis.
Un sourire ironique apparu sur le coin de ses lèvres froides. Cette question lui avaient été posée à de nombreuses reprises et déclinée sous toutes ses formes. Lia y était habituée maintenant.

- Si votre question est de savoir si je suis Voltui, la réponse est non. Il sufisait de me le demander directement. Je suis en effet une nomade italienne. mias comme vous avez pu le remarquer à la couleur dorée de mes yeux, je suis végétarienne. Je serais la dernière personne sur cette terre à devenir une Volturi.

Lia n'avait pas parler de sa haine envers les Volturi. En effet, la plupart des gens ne comprennaient pas comment on pouvait haïr des gens à ce point. Et cette haine les effrayait. Avoir peur des Volturi, c'éait normal. Les hâïr autant, c'était dangereux. Du point de vue de la plupart des vampires qu'elle avait rencontré. Et, de toute façon, elle n'allait pas commencer à raconter sa vie à un vampire qu'elle connaissait pas encore.

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