Au clair de lune... [PV => Edward]

La vie de Rosalie était un long fleuve tranquille. En vérité son esprit n’était qu’un étang superficiel où seulement trois choses faisaient surfaces : Elle, Emmett et sa voiture. Une journée typique à la Rosalie commençait par Emmet, puis de loooongues heures de préparation intense sur ses tenues/coiffures/maquillages du jour, suivit de loooooooooongues heures sur le moteur de sa voiture histoire de la rendre encore plus parfaite qu’elle ne l’était déjà, suivit de looooooooooogues heures à discuter de prochaine création stylistique avec Alice. Et oui, c’était loooooooong la journée de quelqu’un qui ne dort pas. ^^ Pour changer de la routine, on pouvait aussi rajouter une partie de chasse, un match de base-ball ou une aprèm shopping en ville. Mais ce que la majeur partie des gens ne savent pas, c’est que Rosalie a aussi un autre intérêt que tout ce qui pourrait la rendre plus belle, populaire et parfaite de jours en jours (sisi je vous assure !), un intérêt même plutôt intellectuel (faut pas croire, je sais qu’elle est blonde mais quand même…) : la musique !
Oui ! Rosalie était la deuxième meilleure musicienne de la maison après Edward ! En vérité, elle avait commencé à apprendre le piano avant sa transformation (en jeune fille de bonne famille qu’elle était) et s’était révélée plutôt doué pour ça. Mais après avoir fait la connaissance d’Edward, elle s’était rendus-compte qu’elle n’était pas la plus doué dans ce domaine. Quelle plaie ce mec !

Nous étions en début d’après-midi. Emmett et Jasper étaient partie chasser, Alice et Bella avaient emmené les filles en ville, Carlisle et Esmé travaillaient. La maison était quasi déserte. Rosalie assise bien droite sur son banc, regardait les touches de piano devant elle, attendant que l’inspiration arrive. Une musique trottait dans sa tête depuis ce matin. En fait, depuis qu’elle avait entendu un album de Debussi provenant de la chambre d’Edward où il l’avait écouté ce matin. Ses doigts se posèrent sur les touches et s’envolèrent dans un « Clair de Lune ». Le roulis des vagues au bout des doigts, elle s’imaginait main dans la main avec Emmett se baladant au bord d’une plage avec comme seule lumière, la lueur de l’astre. Ses pensées dérivèrent et vint s’ajouter au tableau le rire d’un enfant aux cheveux bouclés courant au devant du couple… Si un vampire pouvait pleurer, elle aurait remplie la mer avec toutes ces crises depuis tant d’année.
Ce reprenant brusquement, elle sentie une présence bien connue qui avancée derrière elle.

Les pensées de ma sœur me firent mal au cœur, j'avais de la peine pour elle. Elle si forte en apparence et en faite si vulnérable face à ses désirs. Je n'osais pas aller la voir, de crainte que son chagrin s'agrandisse à ma venue. Moi, le père.
Je restais en haut des escaliers, la regardant jouer du piano et divaguer vers un futur qu'elle n'aura sans doute jamais. Elle semblait si fragile à cet instant. J'aurais tant voulu l'aider, la soulager de cette peine qu'elle a depuis toujours. Mais que pouvais-je bien y faire ? A part compatir à sa douleur et la réconforter, je ne pouvais malheureusement pas grand chose. Ce qui me désolé. Être impuissant.

Je soupirais et descendais lentement les marches du grand escalier. Je m'approchai d'elle en passant par derrière. Je posais mes mains sur ses épaules et regardais droit devant moi. Elle savait sans doute que moi même je savais déjà à quoi elle pensait. A quoi bon cacher mon don ? Elle savait que ce n'était pas contrôlable. Enfin pas totalement.

Rosalie aurait fait une mère parfaite.

"Pourquoi tant de pensées noires en cette si belle journée ?"

Je respirai un grand coup, pour me donner la force de trouver les mots justes. Qui finalement ne vinrent pas.

"Tu es une excellente musicienne, Rosalie. "

L’odeur, le pois de ses pas sur les marches, le son de sa voix lorsqu’il poussa un léger soupir ; toutes les formidables capacités de Rose lui indiquait qu’Edward descendait les escaliers. Elle savait pertinemment qu’il avait vécu en même temps qu’elle son rêve éveillé et cela devait le rendre très mal à l’aise. Ah, des fois elle le plaignait. Il devait certainement avoir le pouvoir le plus chiant de la famille. Un des plus pratiques, d’accord, mais un des plus chiants quand même. Alice n’était pas mal non plus dans son genre. Avec les chiens à proximité, elle se tapaient de ces maux de tête !! Rose aurait bien voulut avoir un pouvoir elle aussi… A moins que sa beauté ne soit un pouvoir en lui-même. C’était surement cela, elle devait bien être la personne la plus belle de la planète. Que dis-je ? De tout l’univers même ! Cela devait forcément venir d’un don des cieux.
Enfin, il n’était quand même pas si à peindre le pauvre Edward : le martyre de la famille qui vivrait toute son existence en étant torturé. Il l’avait eu sa Bella. Et s’il avait pu attendre si longtemps avant de la transformer, c’est que ce n’était pas la pire des tortures qui soit. Enfin, c’est vrai que son sang avait eu une fragrance excise du temps de son vivant. Les mâchoires de Rose l’avaient faites souffrir à chaque fois qu’elle avait était dans les parages ! C’était plutôt elle la martyre ! Enfin… LUI, avait eu la CHANCE d’avoir pu avoir un enfant ! C’est pas juste… C’est toujours les autres qui ont les meilleures choses. Rosalie aurait bien aimé être un martyre tout sa vie éternelle en compensation d’un enfant…
Son frère posa les mains sur ses épaules et malgré toutes les méchantes choses qu’elle avait pu penser par jalousie, il essaya maladroitement de la réconforter... JE DETESTE LES GENS PARFAIT !!!

"Pourquoi tant de pensées noires en cette si belle journée ?"

Blagounette… Comment t’expliquer ? Tout à commencé durant cet hiver de 1933 où vous ne m’avez pas laissé crever !!
Esquissant un sourire aux dernières paroles de son frère, elle arrêta ses pensées amères et tapota le siège à coté d’elle :

* On se fait un quatre mains ? *

Parler par la pensée était courant avec Edward. C’était moins fatiguant pour la personne avec qui il parlait. Par contre lui devait toujours répondre à haute voix. Niark !
Elle commença le canon de Pachelbel et il lui répondit. Tout en jouant, Rose demanda :

* Ce n’est pas trop dur d’être père ? *

Je ne répondis rien quand Rose me proposa de jouer avec elle. Je m'assis silencieusement à côté d'elle et continuais la mélodie qu'elle avait commencé. Ma sœur et moi passions peut de temps rien que tout les deux, seulement parce que nous avions des centres d'intérêts différents ou encore car nous avions un conjoint différent.
J'appréciais beaucoup ces moments car ils étaient rares. Surtout avec les soucis que traversait notre famille en ce moment.
Le canon de Pachelbel était bien entamé quand une pensée de Rosalie qui m'était adressé entra dans ma tête. Tellement surpris par cette question, je ratais une note et dû me reprendre très vite pour ne pas gâcher la mélodie.

* Ce n’est pas trop dur d’être père ? *

Je jetais un coup d'œil à ma sœur, ne sachant pas trop comment répondre. Mais elle était sereine, tranquillement assise à côté de moi, concentrée par le piano.
Je respirais profondément, les idées passaient très vite dans mon esprit. Je devais trouver la bonne réponse, celle qu'elle attendait ou celle qui lui ferait plaisir, qui lui ferait du bien ...
... mais je choisis la franchise.

"C'est merveilleux."

Je souriais, mais m'arrêtais sec, ne voulant pas la blesser par mon bonheur, elle qui rêvait ou même fantasmait à l'idée d'avoir un enfant. Je la regardait un instant, elle avait sourit elle aussi.

"C'est un travail à plein temps mais c'est gratifiant."

Si Alice et Jasper avaient eut cette chance ... pourquoi pas elle ?
Elle le méritait sans doute plus que n'importe qui.

Elle ricana intérieurement lorsqu’ Edward rata carrément une note quant il entendit sa question. Ca avait du carrément le dérouter. Mais en même temps, si Rosalie ne pensait pas à elle, Emmet ou sa voiture, elle ruminait forcément son passé et tout les désavantages qui allaient avec.

La (jeune) fille sentit le regard perplexe de son frère sur elle. Elle l’entendait presque cogiter sur ce qu’il fallait répondre pour ne pas l’énerver un peu plus. Comme quoi elle était influente la ptite sœur...
Pourtant, lorsqu’il parla, ce fut pour prononcer les deux mots que Rosalie pensait à chaque fois qu’elle rêvait d’enfant ; à chaque foi qu’elle surprenait le regard de Bella ou d’Alice sur leurs filles ; à chaque fois qu’elle croisait un petit enfant dans la rue…
Son frère avait l’air aux anges et Rosalie se surprit à sourire à son tour, influencée par le bonheur d’Edward. La mélodie se termina sur ses dernières paroles et elle ne put s’empêcher de déclarer :

* Oh ça va ! Je t’aide bien quand même ! xD *

Puis elle rigola devant la mine de son frère. Il savait très bien qu’elle adorait jouer son rôle de tante envers Nessie et Jewel. Et leurs parents lui confiaient très souvent les filles pour combler Rosalie. Elle était un peu comme leur deuxième maman… Car elle savait très bien ce que les autres pensaient : la pauvre, elle est celle qui désire le plus être mère et c’est la seule qui n’a pas d’enfant…
Oui mais c’est la vie, c’est comme ça. S’il existait un Dieu dans ce monde, peut être qu’il lui accorderait le bonheur de trouver un petit hybride dans la nature et de l’adopter, ou de pouvoir enfin rejoindre les limbes… (Oh! Un vampire suicidaire! o.O

* C’est bon, arrête de t’apitoyer sur moi, c’est toi le martyre je te rappel ! xD Allez, on s’en fait une autre ou je te récite des passages de : « j’élève mon enfant » ? *

Pas vraiment d'idées pour la suite... Une discussion entre Edward et Rosa s'arreterai généralement... là?

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