Première chasse aux animaux, pas sur que j'apprécie {TP EDWARD ET GABRIEL}

Je me trouvais dans ma chambre. Enfin celle que je partageais avec Jew'. Cette petite était super sympa et avait fait de la place pour moi et Pamplemousse. J'avais eu un peu peur pour elle mais les Cullen l'avaient acceptée et m'avait promis qu'ils ne lui feraient aucun mal. Je respirais mieux tout de même en sachant cela. J'étais en ce moment précis allongé sur mon lit en train de caresser le doux poil de ma chienne qui dormait d'un sommeil paisible. En bas, la musique résonnait. Surement Edward qui était au piano. Je mourrais de faim et ne savait pas quoi faire pour enlever cette idée de ma tête. Boire le sang animal, non merci. Je ne pourrais pas, cela était au dessus de mes forces. Je ne savais pas moi même comment on pouvait tuer des animaux sans défense alors qu'il y avait tant d'humains qui ne méritaient pas de vivre vu leurs actes. Ceux la méritaient d'être tués. Tout à mes pensées, je n'entendis pas la musique s'arrêter. Je sentis une bourrasque de vent dans la pièce et Pamplemousse se mit à grogner. Edward était déjà assis sur mon lit en train de scruter mon regard. Sans le lacher du regard, je fis un mouvement pour que ùma chienne comprenne qu'il n'y avait pas le moindre danger.

Jewel n'est pas là, elle est avec Nessie.

Les notes s'enchainaient sans que je m'en rende compte, mes doigts jouaient tout seuls une mélodie que je connaissais par cœur. Je laissais quelques instants mon esprits divaguer et rejoindre la muse qui m'avait inspiré cette douce berceuse. La maison était calme et silencieuse, je ne savais pas où était ma famille.Je ne me concentrais pas pour capter quelques pensées qui m'aurait dit leur lieu, je n'en avais pas envie. J'étais bien, là, devant mon piano, en laissant dans l'air une musique agréable. Le temps me semblait long quand Bella n'était pas là, conséquence d'un besoin excessif d'être à côté d'elle. Je ne savais pas où elle était, et même si j'aurais voulut je n'aurai pas réussi.
J'ouvrais les yeux quand la berceuse toucha à sa fin. La dernière notre s'accrocha dans l'air avec une réelle force et finit par mourir dans un soupir. A partir de là, des pensées entrèrent dans ma tête sans que j'ai eu vraiment besoin de les y inviter. Gabriel était ici, dans la chambre de Jewel. Je ne le connaissant pas tellement, seulement ses impressions et sentiments personnels venaient à moi. Je levais la tête, instinctivement, quand il pensa à étancher sa soif. Il ne savait pas s'y prendre. Je ris, c'était plus fort que moi. Je n'avais plus l'habitude des nouveaux vampires (ou hybride) au régime animal. Ma famille étant déjà végétarienne depuis longtemps, entendre des pensées comme ça me surprenait. Je décidai d'aller le voir.

En haut des escaliers, je pris la direction de la chambre de ma nièce. Arrivé là, je regardai Gabriel, plongé dans ses pensées, caressant sa chienne tendrement. Je m'assis sur le bord du lit et il ouvrit les yeux.

"Jewel n'est pas là, elle est avec Nessie."
"Je sais."

Je savais toujours où était ma fille, toujours. Je ne la laissais pas sans surveillance, même si elle croyait le contraire. Elle était bien trop jeune.

Je souris.

"C'est pour toi que je suis monté. Tes pensées me sont arrivées et j'avoue que tu as éveillé ma curiosité. On ne se connait pas encore mais je sais que l'idée de boire du sang animal te rebute ... pourquoi donc ?"

J'étais réellement intrigué. Comment faisait-il pour ne pas se sentir comme un montre en assassinant des humains ? Même les plus malfrats ne méritaient pas ces souffrances. Ne pensait-il pas que boire du sang animal était la meilleure solution pour ne blesser personne et continuer à vivre ?

Je fus surpris quand il me dit :

"C'est pour toi que je suis monté. Tes pensées me sont arrivées et j'avoue que tu as éveillé ma curiosité. On ne se connait pas encore mais je sais que l'idée de boire du sang animal te rebute ... pourquoi donc ?"

Je soupira. Comment expliquez à quelqu'un que l'idée qu'il se fait n'est pas la bonne depuis tellement d'années?

J'ai un animal que j'adore et les animaux je les respecte comme il me respecte. Je pense qu'ils méritent de vivre parfois plus que les humains parce que ces derniers passent leur temps à faire la guerre. On devrait se nourrir de personnes qui font le mal afin que le bien envahisse la planète.

C'était une utopie bien sur. Le bien ne serait jamais triomphant sur Terre, c'était une certitude acquise. L'humanité aimait souffrir et faire le mal. Bref, je n'étais pas ici pour philosopher. Je releva la tête.

Mais je n'ai pas la prétention de juger les personnes bonnes ou mauvaises. Voila pourquoi je me nourris tout de même de sang humain mais en volant dans les hôpitaux.

Je lui tendis la main.

Laisse moi lire dans tes pensées afin que je connaisse ton point de vue.

Tandis qu'il posait sa paume de main sur la mienne, le pouvoir qu'il avait fut aussitôt assimilé par son esprit. C'était effarant. Connaitre ainsi les pensées des personnes environnantes. Rosalie et Emmett qui parlaient mécanique et base ball. Carlisle lisait un livre, perdu dans ses pensées, Esmé envisageait de rénover une nouvelle maison. Alice admirait des tenues futures qu'elle achèterait avec Nessie et Jewel et Jasper était en train de chasser. Effarant. Je ferma les yeux, me concentrant sur les pensées d'Edward qui m'expliquait son point de vue. C'était vrai que vu ainsi, ce pouvait être compréhensible. Mais il était tout de même possible de survivre sans la chasse. J'y étais parvenu moi même. Je le vis penser à une chasse, assistant tel un spectateur invisible à cette lutte de survie de l'animal en question. Un puma en l'occurence. Je me concentra sur autre chose. Inutile que j'assiste à cela. Je regardais les options possibles mais aucune n'était satisfaisante. J'arrêta de passer ses pensées en revue quand il me regarda dans les yeux.

Citation :

"Tu me comprends à présent ? Saisis tu pourquoi je refuse de tuer des humains, cette culpabilité qui me rongea, autrefois ? C'est une conception de la vie qui parle avec l'expérience."

Je répondis à mon tour, ayant tout à fait saisi ce qu'il voulait dire :

Oui, je comprends. Mais malgré tout, il reste une option que vous n'avez même pas envisagé. Carlisle est médecin et je sais que vous avez des poches de sang en réserve au cas où dans le réfrigérateur. Pourquoi ne pas vous nourrir exclusivement de cela? Vous ne tuez pas d'humains et pas d'animaux non plus. J'avoue que cela n'est pas drôle, surtout si Emmett prend autant de plaisir à s'amuser avec des ours mais moi, je le fais depuis ma naissance et je m'en tire très bien.

Citation :

"C'est impossible. Nous deviendrons alors trop sensible au sang humain et tous ses efforts pour vivre en bon terme avec eux serait réduit à néant. Nos yeux changerais de couleur et nous ne pourrions plus nous montrer en public. Tu vois ? A la fin, il ne nous reste qu'une solution."

Je soupira. Evidemment, il avait raison. Et puis il devait avoir déjà envisagé toutes les possibilités. Néanmoins, cela ne me plaisait pas du tout. Je continuais à caresser le poil soyeux de Pamplemousse et eut un frisson en imaginant que je pourrais boire son sang. Non, totalement inenvisageable.

Citation :

"Toi tu es un hybride, tout est différent. Ta moitié humaine l'emporte sur quelqu'uns de tes sens, tu es moins sensible à l'odeur des humains et tes yeux sont de couleurs normales. J'aimerai que tout soit aussi simple, je t'assure. Avec le sang humain, nous serions simplement plus forts, mais cette solution me répugne au plus haut point."

Nouveau soupir. Evidemment que la situation n'était pas simple. S'il n'y avait pas de vampires, il n'y avait d'hybrides non plus. C'était plus que logique. Une pensée me vint. Etais je devenu totalement masochiste?

Tu pourrais me montrer comment tu chasses? Non pas que je t'accompagne là dedans mais juste pour voir.

Arriverais je à le supporter? Dans ma tête, ce n'était ni plus ni moins qu'un massacre en bonne et dûe forme. Mieux valait que je vois par moi même ce qu'il en était. Je continua de le regarder pour savoir ce qu'il en pensait.

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